Les patous n’ont pourtant fait que leur travail et l’éleveur
ne comprend pas pourquoi on l’a traîné devant un tribunal.
Les faits se sont déroulés en juillet 2023 sur la commune de Saint-Étienne-de-Tinée : une randonneuse a commis l'imprudence de s'éloigner de son groupe et a été sévèrement mordue par des patous.
Certes l'éleveur est intervenu rapidement et a appelé le PGHM…
Mais ce qui est pour le moins surprenant, c'est qu'il semble considérer que le travail des chiens de protection consiste à s'attaquer aux randonneurs, fussent-ils imprudents !
Ce qui étonne également, c'est l'argumentaire de son avocat : son client a respecté toutes les consignes puisqu'il a a bien disposé les panneaux avertissant de la présence des patous !
Finalement, constatant que l’éleveur avait tout fait dans les règles, contrairement à la randonneuse qui s’est isolée du reste de son groupe, le tribunal a relaxé l’éleveur qui ne pouvait pas être considéré comme pénalement responsable.
Cette décision du tribunal nous laisse pantois : suffit-il que des panneaux avertissant de la présence des patous aient été placés, suffit-il qu'une randonneuse se soit éloignée de son groupe pour que l'on considère que l'éleveur n'est pas pénalement responsable des morsures infligées par ses chiens de protection ?
Le tribunal laisse donc entendre que "les chiens n'ont fait que leur travail"…