La question du loup en filigrane
Ne nous trompons pas de cible !
Ce n'est pas le loup qui est en cause comme voudraient le faire croire les éleveurs, venus apporter leur soutien à l'éleveur de Ceillac qui comparaissait au tribunal correctionnel de Gap le 20 septembre dernier, en brandissant des pancartes "À quand le procès du loup ?"
Ce n'est pas non plus le procès de l'État comme le prétend un responsable syndical qui déclarait : "Ce que l'on voudrait c'est que l'État soit responsable des chiens parce qu’on ne l’a pas choisi, on ne les met pas de notre plein gré, on les met parce qu’on subit la prédation, et on voudrait que l'État assume ses choix."
C'est celui d'un éleveur qui n'a pas su éduquer ses chiens.
Le juge Benjamin Banizette, lui, ne s'est pas trompé !