Nous ne prenons pas parti mais…
7 SEPT. 2018 —
à la lecture de l'article paru dans La Provence du 31 août 2018 qui titre : LOUP « Maintenant, il faut tirer, il faut faire du prélèvement », nous nous interrogeons…
Cet article relate la rencontre de Stéphane Bouillon, préfet coordinateur national du Plan Loup, avec des éleveurs de la région de Digne.
On y lit que « les éleveurs ont déjà fait des concessions en acceptant les chiens et les clôtures. »
Nous ne voyons pas en quoi prendre des mesures de protection des troupeaux constitue des concessions. Rappelons par ailleurs que ces mesures de protection sont prises en charge, en grande partie, par l'État…
Nous espérons qu'il s'agit d'une mauvaise transcription des propos du préfet lorsque nous lisons que celui-ci « entend remédier au déséquilibre qui existe entre la réintroduction du prédateur et la bonne santé du secteur pastoral. »
Faut-il rappeler que le loup n'a pas été « réintroduit » mais qu'il est revenu naturellement en France, après 60 ans d'absence ? Il est réapparu en France en 1992, venant d'Italie où il n'a jamais été éradiqué.
Un peu plus loin, on peut lire : « Le problème des patous et de leur cohabitation avec les randonneurs dans les massifs alpins était aussi au programme des discussions (…) des attaques sont parfois à déplorer. »
Et quelle n'est pas notre surprise de découvrir que sont mis en cause
les « acteurs du tourisme » et qu'il faut « corriger le comportement de certains randonneurs » ! Encore une fois, c'est méconnaître la réalité des faits : la quasi totalité des problèmes de cohabitation entre les patous et les usagers de la montagne proviennent de chiens mal ou non éduqués.
Et enfin, cette coquille typographique : « Les grands oubliés du problème du loup, les éleveurs d'ovins ».
Il faut sans doute lire « éleveurs de bovins » car nous n'avons pas l'impression, quant à nous, que les éleveurs d'ovins soient oubliés…
Que conclure sinon que le ton de l'article ne va pas dans le sens de l'apaisement ni dans celui d'un vrai partage de la montagne.
7 SEPT. 2018 —
à la lecture de l'article paru dans La Provence du 31 août 2018 qui titre :
LOUP « Maintenant, il faut tirer, il faut faire du prélèvement », nous nous interrogeons…
Cet article relate la rencontre de Stéphane Bouillon, préfet coordinateur national du Plan Loup, avec des éleveurs de la région de Digne.
On y lit que « les éleveurs ont déjà fait des concessions en acceptant les chiens et les clôtures. » Nous ne voyons pas en quoi prendre des mesures de protection des troupeaux constitue des concessions. Rappelons par ailleurs que ces mesures de protection sont prises en charge, en grande partie, par l'État…
Nous espérons qu'il s'agit d'une mauvaise transcription des propos du préfet lorsque nous lisons que celui-ci « entend remédier au déséquilibre qui existe entre la réintroduction du prédateur et la bonne santé du secteur pastoral. » Faut-il rappeler que le loup n'a pas été « réintroduit » mais qu'il est revenu naturellement en France, après 60 ans d'absence ? Il est réapparu en France en 1992, venant d'Italie où il n'a jamais été éradiqué.
Un peu plus loin, on peut lire : « Le problème des patous et de leur cohabitation avec les randonneurs dans les massifs alpins était aussi au programme des discussions (…) des attaques sont parfois à déplorer. » Et quelle n'est pas notre surprise de découvrir que sont mis en cause les « acteurs du tourisme » et qu'il faut « corriger le comportement de certains randonneurs » ! Encore une fois, c'est méconnaître la réalité des faits : la quasi totalité des problèmes de cohabitation entre les patous et les usagers de la montagne proviennent de chiens mal ou non éduqués.
Et enfin, cette coquille typographique : « Les grands oubliés du problème du loup, les éleveurs d'ovins ».
Il faut sans doute lire « éleveurs de bovins » car nous n'avons pas l'impression, quant à nous, que les éleveurs d'ovins soient oubliés…
Que conclure sinon que le ton de l'article ne va pas dans le sens de l'apaisement ni dans celui d'un vrai partage de la montagne.