Les chiens de protection terrorisent de nombreux randonneurs, par méconnaissance des bons gestes à adopter…
Si le titre de cet article ne laissait pas présager un quelconque parti-pris, il n'en est pas de même de son sous-titre : c'est à nouveau la « méconnaissance des bons gestes à adopter » des randonneurs qui est mise en avant. À aucun moment il n'est question de la mauvaise ou non éducation des chiens de protection, pourtant responsable de nombreux incidents.
Par ailleurs, un nouveau discours est apparu récemment de la part de certains éleveurs ou responsables du pastoralisme à savoir que les chiens de protection sont « autonomes (…) et n'obéissent pas à des consignes ».
Or, comme on peut le lire sous la plume d'Alexandra Moret (Direction Départementale des Territoires des Hautes-Alpes) en 2013 : le chien de protection est, comme les autres chiens, un animal social qui a besoin de créer des liens affectifs et qui est capable de vivre en groupe et de communiquer avec d’autres individus de son espèce ou d'autres espèces. Et parmi les comportements à rechercher, on trouve notamment : La socialisation à l’homme et à son environnement correspond à l’acceptation par le chien des activités humaines qui ne perturbent pas le troupeau.