Ils n'ont fait que leur travail…
Ils n'ont fait que leur travail…
15 AVRIL 2024 —
Les faits se sont déroulés en juillet 2023 sur la commune de Saint-Étienne-de-Tinée : une randonneuse a commis l'imprudence de s'éloigner de son groupe et a été sévèrement mordue par des patous.
Certes l'éleveur est intervenu rapidement et a appelé le PGHM…
Mais ce qui est pour le moins surprenant, c'est qu'il semble considérer que le travail des chiens de protection consiste à s'attaquer aux randonneurs, fussent-ils imprudents !
Ce qui étonne également, c'est l'argumentaire de son avocat : son client a respecté toutes les consignes puisqu'il a a bien disposé les panneaux avertissant de la présence des patous !
Finalement, constatant que l’éleveur avait tout fait dans les règles, contrairement à la randonneuse qui s’est isolée du reste de son groupe, le tribunal a relaxé l’éleveur qui ne pouvait pas être considéré comme pénalement responsable.
Cette décision du tribunal correctionnel de Nice nous laisse pantois : suffit-il que des panneaux avertissant de la présence des patous aient été placés, suffit-il qu'une randonneuse se soit éloignée de son groupe pour que l'on considère que l'éleveur n'est pas pénalement responsable des morsures infligées par ses chiens de protection ?
Le tribunal laisse donc entendre que "les chiens n'ont fait que leur travail"…
À lire sur notre site :
15 AVRIL 2024 —
Les faits se sont déroulés en juillet 2023 sur la commune de Saint-Étienne-de-Tinée : une randonneuse a commis l'imprudence de s'éloigner de son groupe et a été sévèrement mordue par des patous.
Certes l'éleveur est intervenu rapidement et a appelé le PGHM…
Mais ce qui est pour le moins surprenant, c'est qu'il semble considérer que le travail des chiens de protection consiste à s'attaquer aux randonneurs, fussent-ils imprudents !
Ce qui étonne également, c'est l'argumentaire de son avocat : son client a respecté toutes les consignes puisqu'il a a bien disposé les panneaux avertissant de la présence des patous !
Finalement, constatant que l’éleveur avait tout fait dans les règles, contrairement à la randonneuse qui s’est isolée du reste de son groupe, le tribunal a relaxé l’éleveur qui ne pouvait pas être considéré comme pénalement responsable.
Cette décision du tribunal correctionnel de Nice nous laisse pantois : suffit-il que des panneaux avertissant de la présence des patous aient été placés, suffit-il qu'une randonneuse se soit éloignée de son groupe pour que l'on considère que l'éleveur n'est pas pénalement responsable des morsures infligées par ses chiens de protection ?
Le tribunal laisse donc entendre que "les chiens n'ont fait que leur travail"…
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